Dans S.O. en avant premiere
Rugby/Fédérale 1 : entre Bergerac et Dax, il y avait une classe d’écart
Les Bergeracois ont fait de leur mieux, samedi soir, sans jamais baisser les bras. Mais il y avait trop de différence avec les Landais, troisièmes, pour espérer résister plus de trente minutes.
Au bout d’un quart d’heure, l’US Bergerac menait 7–5. Après dix minutes de pilonnage en règle de la ligne d’en-but dacquoise, c’est finalement un essai de pénalité qui récompensait les efforts bergeracois, Djamel Ouchène étant retenu sans ballon au moment d’aller récupérer une passe au pied de Rémi Barboutie (7–5, 15e).
Les Landais étaient même réduits à 13. Bergerac pouvait-il réaliser l’exploit, samedi 15 février pour la 16e journée de Fédérale 1 ? Non, évidemment, la marche était trop haute (score final 15–43). Mettre aussi longtemps à marquer en supériorité numérique, caviarder deux surnombres (8e, 10e) par imprécision ou privilégier une pénalité en coin au lieu d’aller en touche (19e) étaient autant d’obstacles rédhibitoires.
Mais ce qui l’était encore plus, c’était la force de frappe des Landais. Plus puissants, mieux organisés, avec davantage de profondeur de banc, les troisièmes de la poule ont mis les noir et blanc en difficulté dès qu’ils accéléraient.
Deux essais marqués
Malgré quelques signes de fébrilité et une flopée de ballons tombés, les percées de l’ailier Delai ou du centre Pisano ont fait mal. Quand elle s’est retrouvée à son tour à 14, l’USB n’a pas failli. Mais les repères défensifs manquants laissaient des intervalles bien trop grands pour qu’une équipe du calibre de Dax n’en profite pas.
Les Landais vont pouvoir continuer à rêver d’une des deux premières places, eux qui vont recevoir quatre fois en six rencontres, et se déplacer chez deux concurrents directs, Nantes et Cognac/Saint-Jean-d’Angély.
Les joueurs de Bergerac sont bien loin de ces considérations. Eux s’apprêtent à jouer un derby à Trélissac, samedi. Avec, encore une fois, comme enjeu principal de présenter le meilleur visage possible.
Et puisque dans une saison aussi compliquée, il faut bien essayer de trouver un peu de positif, les Bergeracois pourront se satisfaire d’avoir inscrit deux essais à la deuxième meilleure défense de la poule, qui n’en avait encaissé que 21 avant le coup d’envoi.
Le deuxième, aplati par Khaya Majola, est intervenu après une pénaltouche, alors que la cause était entendue (15–36, 74e), preuve de la volonté de ne rien lâcher.
L’autre bonne nouvelle, c’est que l’infirmerie bergeracoise ne compte pas de nouveaux membres. Ce n’est pas arrivé si souvent cette saison. Il faut savoir s’en contenter.