Edito |
Du changement !!!!!!!
On joue comme on s’entraine
On joue comme on s’entraine, si on s’entraine comme une chèvre, on joue comme une chèvre. Comment penser que les joueurs vont être prêts à se battre sur le terrain si on passe notre temps à s’entrainer dans le confort d’un terrain couvert. Jusqu'à preuve du contraire, le terrain de Maurice Boyau n’est pas couvert, et quand il pleut en ville, il pleut aussi sur le pré. Comment croire qu’on s’entraine en condition réelle, si on supprime un des paramètres les plus importants du jeu : LE TEMPS ! J’en veux pour preuve les récentes déclarations du Sieur Manas, qui prend pour excuse les conditions de jeu samedi soir. Sans doute doit-il confondre avec la veille au soir où c’était un déluge qui inondait le sol. Mais samedi soir, que nenni, pas de pluie, certes un terrain humide mais de là à rendre le temps responsable de la pauvreté technique de notre jeu, il y a un pas à ne pas franchir.
On joue comme on s’entraine ! Comment croire que tout va bien se passer quand déjà, à l’échauffement, le ballon tombe ? Si le ballon tombe à l’entrainement, alors fatalement il tombera aussi en match. Cela peut arriver, et c’est normal, mais autant de fois pendant un match ? Non ! Là, ce n’est pas normal ! Ca veut dire que quelque chose ne se passe pas correctement à l’entrainement. Comment peut-on être obtus à ce point et faire donner comme consigne de jeu de tout relancer, de tout jouer à la main, de laisser le jeu au pied de côté comme c’est fait en ce moment ? Contre Auch ce fut flagrant ! Un espace béant derrière le premier rideau défensif où nous avons été incapables de jouer. Il aurait souvent suffit d’un simple coup de pied par-dessus la défense pour jouer derrière. Mais nos chantres du rugby à la main, du beau jeu, du jeu à la dacquoise doivent penser que cela est mal. Que penser aussi de cette absence d’agressivité dans les zones de rucks ? Zone où l’année dernière on a été bons, où l’on a récupéré beaucoup de ballons. Cette année, c’est une catastrophe, on y fout pas la tête; non seulement on ne va plus gratter les ballons, ou si peu, mais en plus on laisse l’adversaire faire ce qu’il veut dans cette zone là. Mais il parait, d’après les consignes, qu’il ne faut pas y aller, pour ne pas faire de fautes. On en voit le résultat.
Certes les joueurs ont une part de responsabilité, ce sont eux qui sont sur le terrain, ce sont eux qui font les en avants, et les mauvais choix de jeu. Le jeu DOIT leur appartenir. Mais ce sont les entraineurs qui sont responsable du fond jeu, ou plutôt de l’absence de fond de jeu. Ce sont les entraineurs qui mettent en place le jeu, définissent l’orientation de l’équipe, qui insufflent un certain état d’esprit. Quant aux joueurs qui se sont risqués à parler du jeu qu’ils souhaitaient pratiquer, ils se sont retrouvés enfermés dans un frigo duquel ils ne sortiront sans doute pas cette année.
Ce club que nous aimons tous se meurt. Ce club que nous supportons, même si certains préfèrent croire le contraire, végète et périclite. L’affluence au stade est en baisse, les critiques sur internet et en ville, sont de plus en plus nombreuses, la désaffection est plus en plus grande entre une frange de plus en plus nombreuse de supporteurs et l’équipe professionnelle. Les raisons en sont diverses, la qualité du jeu proposé, le manque de gnac, le « je m’enfoutisme » supposé de certains, l’absence de réaction du staff, d’un président démoralisé, le manque d’identité…. Des raisons non exhaustives et dans le désordre de ce qui fait que notre club se meurt, tout doucement, mais sûrement.
Un besoin de structuration
Ce club n’a pas besoin de se restructurer, il a au contraire besoin de se structurer. D’évoluer, de quitter cet ancien système gouverné par les mêmes qui étaient déjà là lors du virage raté du professionnalisme du milieu des années 90. Les mêmes qui, il y a quelques années, sont allé chercher l’actuel président, Gilbert Ponteins, mais qui sont toujours là, en sous-main, pour diriger la destinée du club. Ponteins sans qui le club ne serait peut être plus en division professionnelle. Merci à lui. L’objet de cette tribune n’est d’ailleurs pas de tirer sur une ambulance qui ne demande qu’à partir, mais de mettre en exergue ce que nous pensons qui ne va pas dans le club.
Ce club a besoin de se structurer, arrêtons avec l’amateurisme. Il est temps de s’ouvrir, de faire rentrer du sang neuf. Et là, j’en appelle à tous ces glorieux anciens, Dourthe, Ibañez, Magne, Lacroix pour les plus connus, qui disent aimer Dax et son club, montez un projet, et faites une révolution, virez nous ces anciens qui on déjà fait leur temps. Donnez un nouveau souffle à ces couleurs défraichies. Si des gens comme vous se liguent pour monter un projet d’autres vous suivront.
Ce club doit se structurer, il n’est pas normal qu’aujourd’hui nous n’ayons pas une cellule de recrutement digne de ce nom. Cela fait des années que l’on entend le même discours, Dax ne s’en sortira que par la formation. On peut constater qu’il n’en est rien. Il n’y a aucune cohérence entre le groupe pro et son centre de formation. Comment croire qu’on veut faire de la formation, quand on recrute un talonneur bordelo-beglais alors qu’un Larrieu ne demande qu’a éclore, quand on va chercher un australien en demi de mêlée qui prend la place d’un Quiniou qui ne demande qu’à évoluer ? Et j’oublie ces jeunes qu’on a laissés de côté, et qui font le bonheur d’autres clubs.
Ce club doit se structurer, un manager, ou à défaut un président à poigne pour régler les problèmes d’egos des uns et autres, trancher dans le vif, et ne pas laisser une situation pourrir et s’envenimer comme on a pu le voir en début de saison.
La situation actuelle ne peut, et ne doit plus durer, Gigi l’a annoncé, il en a assez, la fatigue et la lassitude l’ont usé. Et le club ne pourra évoluer que si il sait où il va, et pour savoir où il va, il devient urgent d’avoir un nouveau président qui donnera la direction à suivre. Un nouveau stade, une nouvelle équipe, un choix de jeu. Un président qui fera en sorte que son équipe, son club ait de la stabilité. Qui arrêtera de renouveler l’équipe à moitié tout les ans et qui travaillera dans la continuité. Un président qui respectera et fera respecter par son staff et ses joueurs l’ensemble des supporteurs.
On peut nous reprocher, ou nous dire que nous n'avons pas d'argent à investir dans le club, que pour parler sur l’USD, il faut avoir un portefeuille bien garni (certains sponsors de l’USDax savent nous le dire : si t’as pas d’argent, tu la ferme). Alors, à défaut d'argent, nous nous investissons en proposition d'idées. De trop nombreuses bonnes volontés ont été dégoutées de s'investir dans le club à cause d'un problème de personne.
Je le répète encore une dernière fois, nous ne sommes pas la pour critiquer, pour détruire, bien au contraire, nous ne souhaitons qu’une chose, que notre club demeure, que tout soit mis en œuvre pour que ces couleurs qui nous sont chères continuent d’exister au plus haut niveau du rugby français
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